Gruissan, mon Amour.

24 Septembre 2019, Gruissan.
 
Hier, sans aucune raison, j’ai repensé à ce blog. Ayant perdu les codes d’accès, il m’a fallut un petit temps de recherche. J’ai ressorti mon carnet intime du moment. Relus quelque pages et retrouvé, griffonné dans un coin de page, les codes. Je les tape et me voilà remontant le temps… Le premier article fut posté en février 2009, plus de 10 ans !!! J’étais mariée, mère d’un petit ange de 3 ans, notre chienne s’appelait Pyper, j’étais Auxiliaire de vie, nous vivions à St Perdon dans les Landes, nous avions un monospace, nous passions les dimanches en famille… la perfection me direz-vous ? Loin de là !!!
Aujourd’hui, je suis célibataire, mère d’une belle ado de 14 ans, ma chienne nous a quitté depuis 7 ans, je suis écrivain-artiste-utopiste, nous vivons à Gruissan dans l’Aude (à l’autre bout des Pyrénées) je préfère le bus, nous passons les dimanches à faire ce qu’on veut !! L’imperfection me direz-vous ?? Absolument pas !!! Bien sur que les choses peuvent s’améliorer ! Je pourrais avec un homme merveilleux, bourré de talents, de charmes et de charmantes manières. Cela viendra…
Lorsque l’on fait une introspection, on va chercher tous les moments traumatiques que l’on a vécu. Afin de les regarder bien en face et de leur dire adieu … (c’est un chouilla plus compliqué). Donc, ses derniers mois, au fin fond de ma grotte, mon cocoon, ma chrysalide de protection, j’ai pris un à un les moments forts de ma vie. Et tous ceux qui s’y rattachaient. Afin d’effectuer le travail nécessaire de nettoyage intensif. Cela étant presque fait, je me retourne vers les cartons vides de mon grenier cérébral. Une fois, ceux-ci déposé à déchet (poubelle de recyclage, s’il vous plait !!). Je fais le tour de la pièce, croyant trouver une pièce vide. Non, SURPRISE !! Encore d’autres cartons, bien remplient ! Sans nul doute, ont-ils été cachés par le tas de cartons précédent ??? J’ouvre prudemment le premier. Ma seule crainte est de retrouver d’autres mauvais souvenirs !! Mais, non, pas du tout !! Tout au contraire !! Ces cartons sont remplis de ce que j’avais oublié : les chouettes, bons, agréables, extraordinaires, sexy moments de ma vie !! INCROYABLE !!!
Bien sur, je savais qu’ils existaient ! Mais, à force de voir la crasse, on oubli la couleur des murs !!! Je les parcours avec délectation, joie, plaisirs, étonnement… quelle agréable cadeau. Mon passé n’est finalement pas qu’un amoncellement de détritus. Je revois parfaitement mes moments de rires avec Evelyne, les centaines de tasses à café partager avec Brigitte, les heures au téléphone avec Amandine, les millions de messages Messenger avec Véronique (du Québec, mais là, elle y vit plus.), du barbecue avec toute la bande dans mon jardin à Roquefort, Loulou montant dans les branches du figuier, les millions de promenades sur le chemin forestier derrière l’abattoir avec Pyper, notre arrivée à Gruissan, la naissance de Laura… tout se mélange en un tourbillon aux merveilles… il y a encore tellement d’autres moments comme ceux-là… Merci à tous ceux qui y ont participé !!! INFINIMENT !!!
Depuis, trois ans que  ma « retraite spirituelle » à commencer. Je me dire qu’un retour à la vie réelle serait à envisager. Aussi, protecteur, sécurisant, rassurant que mon nid puisse être ? Je dois prendre mon envole !! Ma nouvelle et vraie vie n’attend plus que moi !! Puisque le dragon du passé a été terrassé. Puisque, je suis totalement consciente de mes forces et faiblesses. Mon bouclier en main, me voilà prête à en découdre avec mon avenir !! M’accorder tous les plaisirs : les petites joies, les grands bonheurs !!! Rien ne me sera épargné !!! Trouver mon nouvel équilibre et me délecter de ce miel, moelle de la vie !!!
Le grand philosophe à dit : « Ta vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. »
J’ajouterais humblement : « Ta vie commence quand tu comprends qu’elle t’appartient !! »

HIER,

c'est l'histoire !

 

DEMAIN,

c'est le mystère !

 

mais, AUJOURD'HUI,

est un cadeau, c'est pour cela qu'on le nomme "présent" !

 

                      (Suggestion de l’auteur : à imaginer lu par Pierre Bellemard !)

 

 

 

Comédie réaliste !

 

 

 

 

 

            Il était un soir, dans cette jolie petite ville de Mont de Marsan, une seule et séduisante trentenaire. Qu,i après avoir communiqué pendant des heures avec ses amies sur le net, décida de sortir sa vieille chienne. La nuit était tombée depuis fort longtemps. Mais, cela n’effraya pas la jeune femme. Laisse et collier pour la chienne, (bien sûr !!) et bottes, jeans, pull, gilet et coupe-vent pour la maîtresse. Son éternel lecteur MP3 enfoncé dans les oreilles et JJGOLMAN lui hurlant : « Quand on ouvre nos mains. OH OH OH OH OH ! » Un dernier coup d’œil a son téléphone portable, qu’elle estima inutile et ainsi équipé, les voilà parties !!

 

            Dehors, règnent le froid et la nuit ! Quelque fenêtres allumées lui prouvent qu’elles ne sont pas seules au monde ! Elles vont au terrain vague à 500 m de là. Sur leur route, elles croisent un vieille homme seul, un rapide : Bonsoir. Et elles ont l’impression que son regard flotte encore au dessus d’elles. Le terrible chien de la vieille folle s’énerve sur le grillage comme pour le dévorer ! Le terrain est en vue, elles arrivent enfin !

 

            La jeune femme esseulée libère l’animal de sa laisse. Enfin libre, la vieille chienne galope à vive allure. Sa maîtresse poster sur le bord du terrain s’ennuie un peu. Voyant sa chienne s’amuser, l’envie lui prend de l’imiter ! Elle se met donc à courir au hasard et dans tout les sens. Qu’elle trouve cela joyeux !! La chienne surprise de l’agitation de sa maîtresse, lui emboite le pas ! Les voilà toutes les deux galopant en rythme, s’accordant des petits sauts de cabris de temps en temps !! Ce moment les remplirent de joie. Mais, il était grand temps de rentrer à leur logis. Elles se dirigèrent alors vers la rue froide et déserte.

 

            Arrivées devant la porte de son immeuble, qu’elle ne fut pas sa surprise de constater que sa poche était vide de clés !!! – « Horreurs et damnations !! Où sont ces p… de clés !! » s’exclama la jeune femme. Mais, ne cédons pas à la panique, elles sont forcément dans le terrain vague. Qui pour le coup, lui parut encore plus vague !! Elles rebroussent chemin. Arrivée à destination, la maîtresse relâche la chienne. Elle regarda le terrain droit dans les mottes ! Elle se dit : « un peu de méthode, ma Grande ! » Il lui sembla d’un coup, deux fois plus grand !  Elle attaqua les recherches en parcourant la surface en allers-retours scientifiquement étudiés ! Au  bout d’une heure et demi de recherche, un doute vint frapper à la porte de son esprit ! Et si elles étaient tombées sur le chemin de retour. Elle retourne chez elle. Chaque centimètre exploré jusqu’à la porte, RIEN !! Elle retourna au terrain. Elles sont forcément là !!! A nouveau face aux mottes, elle envisagea les recherches sous un autre angle : à quatre pâtes ! C’est à ce moment là et dans cette position, qu’elle se dit, qu’elle était bien contente qu’il fasse nuit et seule au monde ! Qui l’eut cru !

 

Après encore une autre heure et demi, les genoux trempés, les mains glacées et le nez plaint de terre, elle fut obligé de conclure que ses clés étaient tombées dans une mystérieuse flaque de sable mouvant et que ce foutu terrain les a avaler pour toujours !

 

Encore ce doute : Et si elles étaient sur le chemin du retour ?

 

Après 5 allers-retours et autant de fouillage de terrain, elle pensa avec jalousie au bonheur de  son téléphone portable resté sur la table du salon bien au chaud, lui, et là, elle pleura !!!

 

Elle s’assit et réfléchit aux options possibles !

 

1-     Continuer les recherches jusqu’à ce que mort s’en suive !

 

2-    Rentrer et sonner à n’importe qu’elle porte pour tomber sur une âme charitable qui lui offrirait généreusement l’hospitalité !

 

3-    Dormir sur place !

 

4-    Arrêter une voiture en espérant qu’elle ne soit pas conduite par un tueur-psychopathe violeur et dépeceur d’animaux, pour qu’il lui offre un peu de lumière !

 

5-    Se mettre à pleurer et hurler à la mort jusqu’à ce qu’on vienne la délivrer de ce cauchemar !

 

6-    Manger sa chienne !

 

7-    Laisser la folie l’envahir et rester pour la fin de sa vie sur ce maudit terrain à errer comme un zombi !

 

C’est finalement suite à un jugement par délibéré qu’elle choisit la seconde option !

 

Sur le chemin qui la conduirait directement dans les bras d’une généreuse âme qui lui offrirait non seulement un repos bien mérité, mais une douche brûlante et un chocolat chaud ! Elle se demanda quand même si ces foutus clés ne se foutait pas d’elle et qu’elles faisaient exprès de se cacher pour ne pas être retrouvé ! Sans doute avaient-elles envie de sortir de leur triste sort de clés et voulaient vivre un moment de total liberté, à l’aventure ? Ne serait-il pas préférable de les laisser là où elles étaient et les laisser en paix ? Voire, revenir d’elles même à la maison quand elles auraient compris que leur bonheur était là, dans le trou de la serrure ! Mais, non, faut quand même pas croire qu’elles vont faire ce qu’elles veulent !!! La jeune femme rentra.

 

            Face au tableau de sonnette, elle en sélectionna une au rez-de-chaussée. « Gggrriiiiinnnggg ! » Trop tard, c’est fait, plus d’hésitations ! Une voix douce et féminine, comme prévue répondit : « Non mais vous allez pas me foutre la paix !!! » Un tel accueil la surpris même à cette heure tardive de la nuit. Elle prit sa plus belle voix et lui répondit : « Ce n’est que moi : votre voisine du dessus, qui est enfermée dehors !!! Mes clés sont allées faire un tour dans le terrain vague et elles tardent à revenir !!!! Pouvez-vous m’ouvrir ??? » D’un pas ferme et déterminé, la voisine peignée au chalumeau vient lui ouvrir ! Un quart de seconde, la jeune femme s’est demandée si en prime, la gentille voisine n’allait pas lui décrocher un violent « coup de boule » ?? Il est vrai que nous ne sommes pas tous du matin et encore moins, du très tôt !!! La jeune femme fondit en excuses et lui demanda une lampe torche pour pouvoir poursuivre ses recherches ! Bin, oui, voyant à quoi ressemblait sa voisine, elle s’est déballonnée pour demander le repos, la douche et le chocolat ! Mais, un peu de lumière s’était faisable ! La voisine lui concéda sa vieille lampe aux piles fatiguées !

 

Eclairée d’un halo de lumière, elle arpenta une fois de plus ce maudit terrain !

 

Elle n’en pouvait plus ! La fatigue de plus en plus présente, elle s’accordait une minute de déprime profonde ! En suite, elle dut admettre qu’elle n’y arriverait jamais dans ses conditions ! Un peu de sommeil s’imposait ! Elle avait donc le choix entre : dormir sur place au risque de mourir de froid ; accepter l’invitation de la vieille voisine et son effroyable canapé, ne sachant pas si elle n’en aurait pas profiter pour lui dévorer le cerveau pendant son sommeil ; ou bien, allez chez elle ! Enfin, à sa porte et tester le confort de son paillasson, jusqu’à ce que le soleil se lève ! La troisième proposition lui parut la meilleur !

 

Elle était dans une chaleur toute relative, mais à l’abri quand même ! Elle mit 88minutes à trouver la position la moins douloureuse et s’endormit comme une souche ! Espérant intérieurement que ses ronflements n’alerteraient pas les voisins qui, sous l’emprise d’une peur incontrôlée, appellerait POLICE SECOUR ! Dans l’espoir qu’ils enverraient des gars enlever la bête sauvage qui squattait le paillasson de leur si gentille voisine !

 

Les premiers bruits de réveilles dans l’appartement d’à côté, la fit sursauter !

 

Elle réveilla sa chienne qui préféra se faire trainer comme un cadavre jusqu’au rez-de-chaussée ! Elle retourna au terrain avec la ferme intention de retrouver ces fichues clés ! Elles étaient toute proche, elle les sentait ! Lampe torche fatiguée  à la main, elle re-parcouru les centaines de mettre qui la conduisait au terrain ! Plantée dans ses bottes qui conservaient ses pieds froids et humides, elle jura devant tous les Dieux du monde qu’elle ne rentrerait chez elle qu’avec ses clés !!! Cela dit, elle ne pourrait de toutes façons pas rentrer chez elle sans !! Mais, l’image insoutenable, du serrurier défonçant, sa si jolie et innocente porte d’entrée à coup de pied de biche lui parut cruel ! Non, elle ne pouvait pas accepter cela !!! Alors, prise entre le ras le bol et ses douleurs de fesses d’une nuit trop confortable sur son paillasson, elle reprit les recherche ! Gonflée à bloc, elle parla à ses clés ! – « Vous ne pourrez pas vous cacher éternellement ! Vous êtes cernée !! Rendez-vous calmement pour éviter le bain de sang !!! »

 

Au bout d’une demi-heure, la lampe torche au bord de l’évanouissement éclaira un petit objet métallique qui semblait dire : - « Je suis là ! Je t’attendais !! J’ai eut peur et froid, tu sais ? » Elle n’en crut pas ses yeux fatigués, mais c’était bien elles : SES CLES !!!!!!

 

Elle se jeta sur elles, de peur qu’elles ne se sauvent encore ! Et les serra fort ! Elle les brandit comme pour dire aux autres : - « Arrêtez les recherches !! Je les ai !!! » Mais, elle se souvint qu’elle était seule depuis le début ! Elle s’autorisa quand même pour la peine, un hurlement qui fut si bestial qu’elle reconnut aussi tôt ses origines d’homo-sapiens ! Et là, au milieu même du terrain, les pieds trempées, le nez gelé et les mains gercées, elle se dit : - « C’est déjà finit ??? »

 

Elle rentra. Epuisée, fatiguée, sa chienne trainant son corps en ruine au bout de la laisse. Elle ouvrit toutes les portes qui la séparait de cette merveilleuse invention qu’est : la douche !!!! Elle se dépouilla comme un couple avide de sexe. Et se laissa fondre sous l’eau bouillante de la douche ! Sachant qu’il lui fallut environ 47minutes et 28 secondes pour retrouver l’entière sensibilité de son corps !

 

Cet enfers était à présent terminé. Elle allait pouvoir reprendre le court normale de sa vie et se promettre de ne retourner à ce terrain pas avant… 45ans !!!

 

 

 

 

 

 

 

Amicalement, Charlie !

 

Je regarde mon corps nu, devant la glace.

Il est  imparfait.

Quelque masses graisseuses.

Des souvenirs de grossesses.

Des séquelles de mes « défunts » 25 kgs.

Des cicatrices.

Trois tatouages.

De nouvelles rides.

Et mon regard vieillit, avec une mélancolie en fond.

Mon corps est à mon image.

Il est mon tableau aux souvenirs.

Je peux l’entretenir, le fortifier, le soigner, l’embellir, l’assouplir.

Mais pas effacer mes stigmates.

Moi, je ne parlerais pas de « mutilation » (…) !!

Il est mon véhicule.

Je dois y prendre soin, pour aller le plus loin possible.

Je me dois de le nourrir.

De le reposer.

De lui apporter ce dont il a besoin.

Je l’écoute.

Il est en osmose avec mon esprit.

Qui guide l’autre ??

Je suis un corps et un esprit.

Je suis mon passé, mon présent et pas encore mon avenir.

Je serais curieuse de me replacer devant cette glace dans 10ans,

pour y regarder de nouvelles cicatrices, de nouvelles rides,

de nouvelles traces de mon passé.

 

 

Amicalement, Caroline.

Cette année aurait pu me rendre folle !

Elle m'a rendu "Grande".

J'ai cumulé les épreuves.

J'y ai laissé des morceaux de moi-même.

Et pourtant, je me construis !

Mon regard même a changé.

Je le vois différent, plus triste, plus dure.

Et pourtant, mes émotions sont plus affinées.

Ma sensibilité, accrue.

Mon empathie, plus forte.

Mon corps, mon coeur, mon esprit, tous me supplient le repos.

Mais, je dois encore un peu tenir.

Le calme, la sérénité, le repos viendront.

J'ai appris, beaucoup sur moi, la vie, les autres...

Mes peurs m'ont envahis.

Mes angoisses submergés et le coeur au bord de la rupture.

J'ai cru en ce que j'avais.

J'ai tout fais pour.

Mais, l'instinct ?

Cette voix, ce conseil, ce souffle discrètement, à peine sensible.

Qui parle à mon coeur et à mon esprit ?

Le choix, ou pas vraiment ?

Dire ou me taire ?

La vérité ou le mensonge ?

L'évidence ou l'ignorance ?

L'être ou le parraître ?

Et puis, ma fille.

Son regard, ses pleurs.

Elle est perdue, moi aussi !

On s'accroche l'une à l'autre.

Et on tombe ensemble.

Sauter dans le vide ou dans les bras du bonheur ?

Et, va savoir, si ces bras sont les tiens pour moi et les miens pour toi ?

Et voir à nouveau son sourir, ses éclats de voix et sa joie.

Dans cet autre lieu.

Au début, inconnu.

Puis, définitivement le notre !

Puisque l'autre, avant familier, devient étrangé, froid, sans saveur !

Comme ces visages...

Je les vois. Les mêmes et pourtant différents, vieillient, sans retour.

Le temps qui passe trop vite.

Qu'en ai-je fais ?

Du gâchi, pour la plus grande partie.

La fatigue, toujours présente.

Mauvaise nuits, pourtant !

Parler trop tard.

Mais, le dire quand même !

Devenir patiente. Apprendre !

Avoir confiance en l'Avenir.

Vouloir y être, avec curiosité.

Ne plus écouter mes peurs.

Ne plus brûler les étapes.

Tout réapprendre à marcher, à parler, à manger, à entendre, à faire confiance.

La confiance, difficile !

Pas tout de suite.

Trop tôt. Trop de choses en tête.

Des images, des voix, des odeurs.

Les sens hypersensibilisés.

Changé à jamais !

Ma perception du monde autour.

Mais, toujours, ce cri du coeur : "Ecoutes moi !!!"

Retourner aux origines.

Reprendre là où tout a commencé.

Comme on reprend, au début, un livre qu'on n'a pas compris.

Relire doucement, à voix haute.

J'ai peur ! Mais, plus les même !

Celle-ci m'encourage, m'aide, me garde en éveil.

Et puis, SURPRISE !!

Un goût de bonheur.

Comme un grand chocolat noir.

Le goût dans la bouche et sur la langue.

Croire en moi.

Et en un autre... peut-être ?

Se dire que c'est possible.

Tenter d'y croire.

Avoir encore des rêves.

Ces yeux verts qui me hantent.

Bon ou mauvais ??

Le temps, laissons le s'écouler.

Le temps d'un repos bien mérité.

Le temps de me retrouver.

De reprendre le rythme.

Mon rythme naturel.

Ne plus courir pour fuire, mais pour rattraper !

Avoir un but et l'atteindre.

Laisser les choses venir, se faire.

Si elles doivent... ?

Avoir confiance en l'Avenir.

Pouvoir me reposer, enfin !

Ne plus tenir que par un fils !

Me solidifier, mais pas le coeur.

Toujours ouvert, le coeur !

Toujours OUVERT !!!

Et rire !! Aux éclats, à en avoir mal au ventre !

Prendre le rythme et ne plus le lâcher.

Enfin me reposer.

Et ensuite trouver l'épaule pour.

Ensuite, seulement, ensuite...

Amicalement, Caroline.